Après la Seconde Guerre mondiale, la Tchécoslovaquie est sous le joug du stalinisme. Les organes bureaucratiques, sous la haute surveillance du parti communiste, prennent en charge le processus d'approbation des films. Dans les années 60, le cinéma tchèque connait une Nouvelle Vague, malgré la censure en place. Son principal représentant est Miloš Forman qui s'exilera en 1968 aux Etats-Unis. Jiří Menzel réalise ainsi Trains étroitement surveillés en 1966.
Après la révolution de velours en 1989, la censure d'État s'arrête mais les réalisateurs tchèques doivent se confronter au marché international. Les films tchèques
peinent à sortir des frontières. C'est en faisant des co-productions que les cinéastes parviennent à se faire connaître (comme Tomás Lunák avec Aloïs Nebel en 2011).